Le Biodiesel
Le biodiesel est un carburant alternatif similaire au diesel conventionnel ou » fossile « . Il peut être produit à partir d’huile végétale pure, d’huile de graisses animales, de suif et d’huile de cuisson usagée. Le procédé utilisé pour convertir ces huiles est appelé transestérification. La plus grande source possible d’huile appropriée provient des cultures oléagineuses comme le colza, le palmier ou le soja. Le projet de loi C-33 de la Canadian Environmental Protection Act Bill exigeait qu’en 2010, l’essence contienne 5 % de biodiesel renouvelable et qu’en 2013, le diesel et le mazout de chauffage en contiennent 2 %. Le programme ecoENERGy pour les biocarburants subventionnait la production de biodiesel, entre autres, par un incitatif de 0,20 dollar canadien par litre entre 2008 et 2010. Une diminution de 0,04 dollar sera appliquée chaque année par la suite, jusqu’à ce que le taux incitatif atteigne 0,06 dollar en 2016. Chaque province a également adopté des mesures législatives spécifiques concernant l’utilisation et la production de biocarburants. Le regain d’intérêt pour les biodiesels a mis en lumière un certain nombre d’effets environnementaux associés à leur utilisation. Il s’agit notamment de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, de la déforestation, de la pollution et du taux de biodégradation.
Le Bioéthanol
Le principal carburant de substitution à l’essence pour les véhicules de transport routier est le bioéthanol. Il est principalement produit par le processus de fermentation du sucre, bien qu’il puisse également être fabriqué par le processus chimique de réaction de l’éthylène avec de la vapeur. Les principales sources de sucre nécessaires à la production d’éthanol proviennent des cultures énergétiques. Ces cultures comprennent le maïs et le blé, la paille usagée, le saule et les arbres populaires, la sciure de bois, l’alpiste roseau, le chiendent, l’artichaut, le myscanthus et les plantes de sorgho. Des travaux de recherche et de développement sont également en cours sur l’usage des déchets domestiques pour produire du bioéthanol. Il est de même biodégradable et beaucoup moins toxique que les combustibles fossiles. En outre, l’utilisation du carburant en question dans les moteurs plus anciens peut aider à réduire la quantité de monoxyde de carbone produite par les véhicules, améliorant ainsi la qualité de l’air.
Ces deux biocarburants semblent alors être des solutions envisageables pour réduire les émissions de particules toxiques. Cela contribue à la baisse des impacts des moyens de transport sur l’écosystème en général.